Newsletter : Newsletter n°93 Décembre 2016
La scène se passe au Kerry Center, l’un des plus récents « shopping malls » de Shanghai. En cette fin d’après-midi de semaine, on ne s’écrase pas dans ce temple dédié à la consommation de luxe occidental. Petite animation autour des stands de l’expo et du « pop-up store » de la Fédération française de la chaussure. Abonnées au magazine de mode en ligne Shanghaï Won, des jeunes femmes en chaussures Louboutin et sac Hermès, grignotent des macarons et essaient des ballerines made in France. En Charente précisément, près d’Angoulême où elles sont fabriquées par la société Ferrand. Spécialiste de la pantoufle, l’entreprise a eu la bonne idée d’en tirer un modèle de ballerines pliables vendues depuis 2012 en Chine sous la marque Villebois. Mais les choses ne se sont accélérées que deux ans plus tard quand Sophie Marceau accepte d’en être l’égérie. La star, associée à la réussite de DS dans l’empire du Milieu, « a été séduite par notre projet », explique Claire Gérard, chargée du déploiement local de la marque. L’actrice a même signé la « Frenchie » avec ruban tricolore qu’elle portait à un match de l’Euro 2016. Mais son aura n’aurait pas suffi à lancer Villebois.
A moins de s’appeler Saint Laurent ou Roger Vivier, mieux vaut s’adapter à la préférence forte des Chinoises pour le confort. Sans sacrifier la féminité. « Ici on aime le brillant, le strass et les couleurs vives », constate la jeune femme. Claude-Eric Paquin, président de la fédération, espère voir se multiplier ce genre d’initiative. « Il y a une désaffection certaine des Chinois pour les grosses marques qui ont exagéré au niveau des prix. Il y a aussi une attente pour des produits que l’on n’a pas vus partout. Appréciés pour leur créativité, les Français ont une carte à jouer », estime le dirigeant. Le style, plus qu’une fabrication 100 % française (devenue anecdotique), compte aux yeux de la fédération. Et pour servir de tremplin aux marques, cette dernière a ouvert une vitrine permanente à Shanghai, Maison S ou la Maison de l’excellence française, dont les frais sont partagés avec sa consoeur de l’horlogerie. Située au coeur du quartier très prisé des anciennes concessions, cette jolie demeure particulière sert de lieux d’exposition aux marques en quête de partenaires.
« C’est indispensable ici. Le marché est si grand et les coûts d’approche si élevés qu’il faut un minimum de 50 points de vente pour devenir rentables », observe Claude-Eric Paquin. L’assortiment de Maison S est éclectique allant des marques masculines et « tradi », Heschung, Paraboot, au plus féminines et tendance comme Parallèle. Présents aussi, Tanya Heath, qui s’est lancée avec ses escarpins à talons interchangeables, Ernest, le bottier du Crazy Horse, ainsi que des TPE sponsorisées par ADC (Au-Delà du Cuir), la structure d’aide à la création de la fédération : Elodie Bruno et ses souliers « chaussons » de cuir tressé, Gordana Dimitrijevic et ses extravagantes sandales du soir. « L’idéal serait de disposer de « french corners » dans les grands magasins », remarque Claude-Eric Paquin.
Dans le sillage des Louboutin et Repetto, certaines marques se son t lancées avec le concours de distributeurs locaux. JB Martin dispose de 22 points de vente sous la forme de corners dans les grands magasins Isetan et Takashimaya. Après un premier essai peu concluant avec Galeries Lafayette, Mellow Yellow (groupe Eram) s’est associé à la chaîne Golden Eagle et a ouvert une dizaine de corners situés non pas dans les mégalopoles mais dans les « petites » villes chinoises (de plus de 1 million d’habitants quand même !) La palme dans ce domaine revient à Arche, connu en Chine sous la marque Achette. Au côté de son associé David Meng, le groupe familial a investi dans une usine sur place et est présent dans 140 points de vente. Assez pour ressentir les effets du coup de froid sur la consommation chinoise. « Grâce à Internet, nous espérons éviter une baisse des ventes cette année », espère toutefois David Meng.
Internet a un effet modérateur sur le prix des produits étrangers, confirme Claude-Eric Paquin. « Les gens comparent les prix et voient qu’ils sont beaucoup moins élevés en Europe et aux Etats-Unis », dit-il. « Les marques de luxe avaient l’habitude de doubler leur prix. C’est beaucoup plus difficile maintenant. Au-delà de 50 % de majoration, les Chinois se sentent arnaqués », observe-t-il.
En savoir plus sur : http://business.lesechos.fr/directions-marketing/commercial/developpement-commercial/0211401174685-la-chaussure-francaise-se-dote-d-une-vitrine-a-shanghai-301503.php?tUqmLjk1rSyTs9kc.99
Chers adhérents,
Veuillez trouver ci-dessous une fiche conseil rédigée par la Gendarmerie Nationale concernant la sécurité des systèmes d’information (numérique).
Le dispositif « Usine du Futur » est destiné à accompagner des PME et d’ETI régionales dans leurs démarches d’amélioration d’outils, d’organisation industrielle et de compétitivité.
La Région lance ce dispositif qui vise à accompagner des PME et ETI industrielles dans le financement de diagnostics pour la mise en place d’une politique industrielle plus performante, plus respectueuse de l’environnement et plus soucieuse de la qualité de vie au travail en agissant sur les leviers suivants :
Pour plus d’informations, veuillez trouver ci-dessous la plaquette de présentation du programme, ainsi que le formulaire de candidature :
Ou rendez-vous sur le site de la région ALPC :
Nous vous invitons à consulter la vidéo ci-dessous de l’interview du dirigeant de l’entreprise DEGORCE (fabricant charentais de chaussons, chaussures Made in France), Monsieur VAGOGNE.
L’entreprise DEGORCE a été interviewée par la chaîne BFM TV au sujet du label « entreprise du patrimoine vivant » que la société charentaise vient d’obtenir
Le lien de l’interview : http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/metiers-d-art-metiers-de-luxe-fabricant-de-baskets-en-toile-et-de-chaussons-charentaises-1606-835497.html
Les Étoiles de l’économie sont une manifestation destinée à mettre en lumière le dynamisme économique de notre département, à travers une soirée de remise de prix qui aura lieu le 24 novembre 2016 à Chateaubernard (16). Sera présent M. Philippe SAUQUET, Directeur Général de la branche raffinage-chimie de Total.
Durant cette soirée 8 entreprises charentaises se verront récompensées selon leurs catégories :
– Start-up
– Création
– Transmission, reprise
– Innovation, diversification
– International, export
– Entreprise citoyenne
– Espoir de l’année
– Entrepreneur de l’année
Pour plus d’informations concernant cette manifestation, vous trouverez ci-dessous le document de présentation de cette soirée ainsi que le document d’inscription pour figurer parmi les participants au concours :
http://www.charentelibre.fr/www/redac/etoileseconomie/index.html
Cher(ère)s adhérents(es),
Nous vous proposons de répondre à l’invitation des scientifiques de l’association « Paléocharente » et leurs partenaires qui seraient très heureux de vous recevoir le 20 septembre 2016 à 19h30 au Musée d’Angoulême pour vous présenter ce projet.
Autour d’un buffet, vous seront présentés les projets patrimoniaux et leurs retombées médiatiques sur les dinosaures charentais, projets axés dans une perspective de collaboration entre l’association « Paléocharente » et les entreprises charentaises, notamment dans le domaine de la communication.
M. Pierre N’Gahane, Préfet de la Charente, sera présent ainsi que la presse.
Vous pouvez les informer de votre présence au 05 45 95 07 69 ou jftbill@aol.com
La DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure) a publié un Flash Ingérance pour mettre en garde les commerciaux et les chefs d’entreprises qui voyagent d’être particulièrement vigilants quant à l’utilisation de ces réseaux, faciles à pénétrer pour des pirates informatiques.
Ci-dessous le document publié par la DGSI :